Pour ce troisième article, je vais taper dans le classique ! Pour la bière, ça sera la PUNK IPA de chez BREWDOG, pour le jeu de plateau CATAN (anciennement appelé les colons de Catane) et je vais rajouter un «petit» jeu vidéo TETRIS.
Commençons par la brasserie BREWDOG avant de s’attarder sur la PUNK. BREWDOG c’est une brasserie écossaise fondée par Martin Dickie et James Watt en 2007. Ils commencent par brasser des petites quantités et vendent leurs bières sur les marchés, à bord de leur camionnette.
En 2008, la brasserie s’agrandit les 2 jeunes entrepreneurs retournent voir les banques pour améliorer leur matériel et créer la bière la plus forte du Royaume-Uni. La brasserie passe à 9 employés.
En 2009, BREWDOG est la marque de bière ayant la plus forte croissance au Royaume-Uni. Ils lancent «Equity for Punks» afin que les gens puissent acheter des actions de la société en ligne. Plus de 1 300
personnes investissent et leur modèle d’entreprise anti-business est né
Depuis 2009, BREWDOG enchaîne les succès... Dont un fait marquant avec l’élaboration d’une bière à 55 % (la bouteille est conditionnée dans un écureuil empaillé).BREWDOG a lance sa propre émission TV aux États-Unis, ouverture de bars dans le monde entier. Ce n’est que la partie immergée de l’iceberg, je ne peux même pas tout énumérer, ces gars ont révolutionné le business brassicole tant au niveau du marketing que de la qualité et l’imagination de leurs bières. À chaque fois que BREWDOG tente quelque chose, il le fait avec panache, comme pour l’ouverture du bar à CAMDEN (Londres), les gars ont débarqué avec un char d’assaut en pleine ville. Il y a eu aussi la bière qui a fini sa fermentation au fond de la mer du nord ou bien la « HELLO MY NAME IS VLADIMIR» avec la tête de Vladimir Poutine façon Warhol et le slogan «not for gay», une caisse a été envoyé au Kremlin (soit dit en passant, cette bière est excellente, une double IPA brassé à l’orange sanguine).
En 2015, la brasserie était rendue à 540 employés, 32 000 actionnaires et 44 bars, pas mal non ? BREWDOG va ouvrir une nouvelle brasserie au Etats-Unis et a en projet un hôtel avec soins aux houblons, bain bouillonnant dans des grands tonneaux, tireuse a bière dans la chambre... Je vous conseille de passer par leur you tube, il y a plein de vidéo sympa surtout les anciennes quand les gars s’amusaient à faire du bowling et utilisent des bières industrielles en guise de quilles.
Passons à l’emblématique PUNK IPA, c’est sûrement grâce ou à cause de cette bière que je suis en train d’écrire ce texte. C’est grâce à BREWDOG et notamment à la punk que j’ai découvert ce style et j’ai réalisé qu’il n’y avait pas que la «pisse» industrielle et les bières belges. J’ai rien contre les bières belges, ma bière préférée est l’ORVAl et c’est un trappiste belge. Donc commençons par le style les trois lettres IPA ça veut dire Indian Pale Ale. C’est à la base un vieux style anglais qui fait la part belle aux houblons. Ce sont des bières amères et souvent très aromatiques avec un degré d’alcool tournant autour de 7 %.
La légende veut que les brasseurs anglais brassaient une bière plus forte et ajoutaient du houblon pour la conservation en vue d’envoyer les tonneaux en Inde vers leurs colonies. Bon clairement il n’y a pas vraiment de preuve de cette belle histoire surtout que le houblon est très volatile et que ce sont des bières à boire rapidement après l’embouteillage pour avoir le max d’arôme. Mais la punk fait partie des «américan» IPA et non des «english» IPA. Pour résumer la situation, les Américains ont développé des houblons extrêmement aromatiques avec des saveurs de fruit exotique pamplemousse, mangue et les Européens ont découvert ses bières au goût différent des IPA anglaises et ont décidé de les fabriquer en Europe. BREWDOG était de ceux là, ils ont donc développé la PUNK IPA mais aussi tout un tas d’autres bières avec justement ces arômes de fruits. On a à faire à une bière plutôt claire d’un jaune orangé translucide. La mousse est peu présente et s’estompe rapidement. Au nez c’est très fruité, fruit exotique, mangue, en bouche, on retrouve les saveurs exotiques, mais c’est surtout le pamplemousse qui dominent avec une amertume présente mais plutôt modéré. C’est vraiment une bière parfaite pour découvrir les IPA à moindre coût. Ça se trouve partout même en supermarché à 2,50€ les 33 cl, elle existe aussi en cannette de 50 cl. On peut même retrouver la recette de cette bière sur le site de BREWDOG, ils ont mis en ligne toutes leurs recettes de bières (215 bières), encore un coup de génie. On peut d’ailleurs s’apercevoir que la recette a changé en cours de route.
Je vais être honnête, j’ai adoré la PUNK, mais je la trouve moins bonne qu’ à ses débuts, je ne sais pas si c’est moi ou alors le fait de passer dans des proportions industrielles qui a changé le goût ? Dans le même esprit, il y a la DEAD PONY CLUB (California ale)qui est moins amère et moins forte en alcool. Si vous avez apprécié passez donc au niveau superieur avec la JACK HAMMER (IPA), puis la HARDCORE (double IPA).
CATAN a été créé en 1995 par Klaus Theber, un auteur de jeux allemand qui a connu un gros succès justement grâce à CATAN. C’est ce qu’on appelle «a gateway game», une passerelle qui permet de mettre un pied dans le jeu de plateau et pourquoi pas d’essayer d’autres jeux plus costauds.
Dans CATAN, vous devez étendre vos colonies à l’aide de ressources. Explication de comment tout cela ce passe, tout dépend où vous avez construit vos villes et vos colonies : sur une forêt vous allez produire du bois, sur un champ du blé, sur un pré de la laine, sur une colline de l’argile, sur une montagne de la pierre et le désert lui ne produit rien. Chaque champ, montagne, forêt... comporte un numéro, le résultat des dés indique les endroits de production pour le tour en cours. Chaque joueur qui a la chance d’avoir construit sa colonie au bon endroit (les villes et colonies ne bougent pas une fois construites) reçoit son due.
Pour résumer un tour de jeu: le jour actif lance les dés tous les joueurs récupèrent leurs ressources (ou pas), le joueur actif peut échanger des ressources avec les autres joueurs et ensuite vient la phase de construction. Les joueurs peuvent échanger avec les autres et c’est là qu’est le sel de CATAN. Il y a des parties où ça commerce bien et d’autre où c’est une vraie galère pour obtenir un mince bout d’argile. Avant de finir son tour le joueur peut décider de combiner ses ressources afin de construire ou acheter une carte progrès et c’est au tour d’un autre de joueur. La partie se termine quand un joueur obtient 10 points, les points s’acquièrent en construisant des villes, des colonies, et des routes. Il y aussi des points de victoire dans les cartes progrès. Quand on fait 7 a son lancé de dés, on déplace le voleur chez un autre joueur (ou pas) ce qui bloque ses productions à venir tant que le voleur y est présent et cela permet par la même occasion de lui voler une carte (on peut dégager le voleur à l’aide de chevalier qui ce trouvent dans les cartes progrès), c’est là que les amitiés se font et se défont.
Voilà ce que je pouvais dire sur le système de jeu, la règle est simple, c’est un jeu familial qui dure assez longtemps 75 mn même plus pour les premières parties. Il est d’ailleurs disponible sur console de salon et portable (j’ai passé des nuits blanche sur le XBOX LIVE). Maintenant parlons du prix 40€ environ en boutique, c’est plutôt cher au vu du matériel présent dans la boîte (on paye la licence), un truc qui va vous faire hurler, si vous voulez jouer à plus de 4 joueurs, il faut repasser à la caisse (20€) pour l’extension 5/6 joueurs, on arrive donc à un prix de 60€. Attendez ce n’est pas fini gardez votre chéquier ouvert, car je vous conseille de prendre l’extension MARIN à 40 €, elle permet de transformer CATAN en plusieurs îles et de naviguer à travers les mers et pareils il y a l’extension 5/6 joueurs à 20€. On en est à 120€... Ce n’est pas fini, il a aussi l’extension chevalier, Pirates et Découvreurs... Bref, c’est la fête du slip.
Oui, je le confesse, j’ai quasiment tout acheté, j’ai une étagère pleine à craquer d’extension et de jeu basé sur la mécanique de CATAN, je suis faible. Comme je vous l’ai écrit plus haut, c’est un gateway game qui a plutôt bien fonctionner sur moi et mon entourage, j’ai mis le doigt dedans et maintenant, je suis obligé d’acheter des étagères pour stocker mes jeux (autre que CATAN, je vous rassure). Je ne le regrette pas, j’ai passé des journées, des nuits, des apéros magiques avec les potes. Mon jeu est usé jusqu’à la moelle. Bon maintenant CATAN prend un peu le poussière, mes goûts ont évolués en matière de mécanique de jeu, mais ce jeu restera dans mon cœur.
Maintenant passons à TETRIS qu’on ne présente plus. Je vais faire bref si vous voulez approfondir le sujet il y a de quoi faire sur le net et d’ailleurs, le wiki est très bien renseigné. Ah ! TETRIS avec la NES et la (ou le) GAMEBOY c’était quelque chose quand même, je m’en rappelle tout le monde en parlait, c’était un véritable phénomène de société à la manière d’un CANDY CRUSH maintenant.
Les gens ne jouaient pas à un jeu vidéo, mais à TETRIS, franchement quel coup de maître (ni le premier ni le dernier) de Nintendo à l’époque d’avoir vendu la GAMEBOY avec TETRIS ça a grandement aidé à populariser le jeu vidéo à d’autre personne que le jeune public de l’époque. Pour moi, TETRIS est comme CATAN une porte d’entrée vers le jeu vidéo ou de plateau. Hormis TETRIS sur GAMEBOY ou NES, il y en a un qui m’a marqué, c’est celui sur DS où l’on pouvait jouer à 8 en LAN, imaginer une bande de trentenaires en été dans une maison de vacances avec 8 DS branché sur une multiprise à ce foutre des raclées sur TETRIS pendant des heures ? Ben, je peux vous dire que ça fait de sacrés souvenirs.
Et plus récemment, j’ai découvert PUYO PUYO TETRIS en import sur VITA et PS3. Je me suis régalé et en plus, ça ma fait découvrir PUYO PUYO que je ne connaissais pas et appris que j’étais nul à TETRIS quand j’ai fait des parties en ligne contre les Japonais. Bref, c’est un jeu qui m’accompagne depuis des années et qui mérite sa place au panthéon du jeu vidéo. C’est un de ces rares jeux au concept indémodable.
PEACE GAME UNITY AND HAVING BEER
DISPOZA