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LA FLAMME DE MIKKELLER


Pas de thème cette fois, je vais vous parler de :

– La brasserie MIKKELLER (DAN)

– Le jeu de plateau FLAMME ROUGE édité par lautapelit (FI) , adaptation et distribution par Gigamic (FR)

Mikkeller est une brasserie danoise fondée en 2006 par Mikkel Borg Bjergsø et Kristian Klarup Keller. Le nom de la brasserie vient de la contraction des deux fondateurs Mikkel & Keller. Pour différentes raisons, Keller décide de quitter le navire en 2007 laissant son comparse aux commandes.

Mikkel se lance donc seul, mais sans brasserie, il se considère comme un brasseur itinérant, c’est-à-dire qu’il brasse ou fait brasser chez les autres notamment chez « De  PROEF » en Belgique.

Cette brasserie est très clivante et décriée chez les «Beer Beek», car son brasseur ou soi-disant brasseur pour certain ne brasse pas lui-même et l’homme a aussi la réputation de quelqu’un de pas très sympathique se prenant pour un artiste. Ceci étant dit chacun se fera son avis. Moi c’est une brasserie que j’apprécie particulièrement.

Mikkel Borg Bjergsø

Mikkel a un frère jumeau (Jeppe Jarnit-Bjergsø) avec qui il s’est fâché pour je ne sais quelle raison et ce deuxième a fondé sa propre brasserie EVIL TWIN (USA).

Les bières Mikkeller sont souvent extrêmes, car il pousse chaque style à leur paroxysme. J’en veux pour preuve la « BEER GEEK BRUNCH » brassée avec du weasel cà phê Chồn, l’un des cafés les plus rares et les plus chers du monde (je vous laisse vous démerder pour savoir comment est obtenu ce café). Cette impériale stout tire à 10,9 %, les arômes sont très complexes mêlant cacao, café et quelques notes d’agrumes liés aux houblons aromatiques, avec une amertume puissante. Cette bière est unique et l’une des meilleurs stouts qui m’a été donné de boire, il existe même des versions vieillies en fût (bourbon, calvados...).

Outre le fait d’être très productif, cette brasserie a un truc en plus que j’adore, c’est le graphisme de ses bouteilles. Là encore le style est très marqué est peu être apprécié ou pas. Les illustrations sont faites par un artiste Américain Keith Shore (keithshore.com).

Keith Shore

Mikkeller a aussi un club de running qui a sa propre bière à 0 %, des bars dans le monde entier (San Francisco, Bangkok, Barcelone, Séoul, Tokyo...).

Un festival de bière, un partenariat avec la compagnie aérienne SAS où l’on peut déguster une bonne bière à 13 000 pieds d’altitude. Maintenant Mikkeller possède aussi une « vraie » brasserie à San diego (the place to be pour la bière), mais la plus par des bières que l’on trouve en Europe sont brassées chez De « PROEF » (Belgique).

Allez donc faire un tour sur le YouTube de Mikkeller il y a quelques petites perles dont certaines vidéos avec le Stig.

J’espère vous avoir fait envie de découvrir cette brasserie, je finis sur quelques breuvages que j’apprécie tout particulièrement :

– Spontancassis : Lambic au cassis.

– Spontanbasil : Gueuze au basilic en collaboration avec la brasserie lindenmans (trouvable sur le net).

– Nelson Sauvignon : Belgian Strong Ale vieillie en fût de Chardonnay.

– 1000 BA Chardonnay : Belgian Dark Ale, qui a été vieillie durant 1000 jours dans des fûts de Chardonnay.

– Green gold: IPA puissante.

– American dream: American, pilsner bien houblonnée.

– Et beaucoup d’autres...

GAME

Flamme rouge a rythmé mes vacances, on a pas mal enchaîné les parties avec ma compagne (que j’embrasse au passage et que je remercie pour l’aide à la correction des textes du blog).

C’est un jeu qui a été popularisé en France par Mr Phal de tric-tract.net qui est un passionné de vélo et un homme de goût.

Mr Phal

Dans FLAMME ROUGE il est question de course de vélo, la flamme rouge est en fait un petit drapeau rouge qui indique le dernier kilomètre d’une course (Elle est évoquée dans la chanson Louison Bobet des Ludwig von 88).

L’illustration de la boîte est juste MAGNIFIQUE avec un petit air de famille du film d’animation français « Les triplettes de Belleville ». Les illustrations sont signées Jere Kasanen et Ossi Hiekkala.

Les triplettes de Belleville

Quand à la mécanique elle est imaginée par Asger Harding Granerud qui a aussi 2 autres jeux à son actif, La chevauchée des grenouilles, Le Manoir infernal (que je ne connais pas).

But du jeu

– Le Premier joueur qui franchit la ligne d’arrivée avec l’un de ses 2 coureurs est sacré vainqueur.

Mise en place

– On assemble la piste choisie.

– Chaque joueur choisi une couleur et prends sont plateau de jeu, ses cartes «énergie» et ses figurines (Sprinter et Rouleur).

– On mélange les pioches cartes fatigues.

– On place ses coureurs sur la piste de départ.

Déroulement du jeu

Le tour se divise en 3 phases :

– Énergie : Chaque joueur pioche 4 cartes pour le Sprinter et en choisit une, de même pour le Rouleur, ou inversement d’abord le Rouleur puis le Sprinteur (c’est au choix du joueur)

Les cartes énergies permettent au coureur d’avancer sur la piste (elles sont différentes entre un Rouleur et un Sprinter).

– Mouvement : les cartes sont révélées en fonction de sa position sur la piste. Le joueur en tête retourne en premier et fait avancer son coureur du nombre de cases indiqué sur la carte, ainsi de suite jusqu’au joueur en queue de peloton.

– Final : les cartes énergie jouées sont retirées du jeu définitivement.

On applique l’aspiration des coureurs (1 case d’écart et l’aspiration peut avoir lieu sauf en monté).

Les joueurs ayant une case libre devant eux prennent une carte fatigue qu’ils rajoutent dans leurs «deck».

Voilà en gros pour le déroulement d’une partie, il y a bien sûr des restrictions de mouvement dans les montagnes (déplacement de 5 max), des avantages dans les descentes (déplacement minimum de 5 cases, même avec une carte de valeur 2).

Les cartes énergies se composent ainsi :

Sprinter : 2, 3, 4, 5 et 9 en 3 exemplaires chacun.

Rouleur : 3, 4, 5, 6 et 7 en 3 exemplaires chacun.

Les cartes fatigue elles ont une valeur de 2.

Fin de partie :

– La partie se termine à la fin d’un tour durant lequel un coureur franchi la ligne d’arrivée. Celui qui arrive le plus loin l’emporte (si plusieurs joueurs passent la ligne), sinon c’est le premier arrivé.

Clairement j’adore ce jeu, il mêle chance, opportunisme et tactique en douceur sans jamais frustré le joueur (si un peu quand même). On se prend vite au jeu et à encourager ses petits cyclistes ou à se moquer des traînes savates en queue de peloton.

Je conseille vraiment ce jeu à tout le monde, c’est une petite merveille. J’espère que des extensions vont faire leurs apparitions pour pimenter encore plus les courses.

FLAMME ROUGE

- Environ 35 €.

- 2 à 4 joueurs.

- Environ 40 minutes la partie.

- À partir de 8 ans.

PEACE, GAME, UNITY AND HAVING BEER

DISPOZA


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