Cette fois on va bâtir une cathédrale en buvant une bonne IPA massivement houblonnée avec :
- Northern Monks (UK)
- Les piliers de la terre (Iello)
BEER
NORTHERN MONK fondé à Leeds (UK), il y a environ 5 ans par RUSSELL BISSET (directeur) et BRIAN DICKSON (brasseur).
Les 2 hommes ont commencé dans les sous-sol des parents de Russell et ont aussi fait brasser leurs bières dans d’autres brasseries mais l’aventure a vraiment commencée lorsqu’ils ont emménagé dans leur propre local en 2014 (The Old Flax Store).
Le bâtiment est juste magnifique, il date de la révolution industrielle. D’ailleurs la brasserie fait souvent référence au passé, rien que le nom «Northern Monks» signifie «Moines du nord».
Dans l’histoire de la brasserie, sur le site web de Northern monks, on y parle de tradition et qualité de brassage des moines de l’Europe pour expliquer leur travail actuel. On peut dire que c’est une brasserie qui tient à une certaine façon de faire tout en regardant vers l’avenir.
C’est une des brasseries montantes, c’est du haut niveau! On est sur l’une des meilleurs brasseries européennes sans l’ombre d’un doute.
Question dégustation... Que peut on retrouver chez Northern monk ? Plein de choses mais je ne saurais trop vous conseiller leurs bières houblonnées et surtout les «Patron project».
Un petit mot sur les «patrons project», ce sont des collaborations entre les artistes, les athlètes et les créatifs du nord de l’Angleterre et qui à chaque fois donne des résultas aussi bien visuel que gustatif!!!!!!
Ce que je vous conseille de déguster pour la gamme classique:
ETERNAL : Une session IPA à 4,1%
NEW WORLD : Une IPA aux saveurs de fruits tropicaux et de pamplemousse à 6,2%
HEATHEN : IPA résineuse avec énormément d’arôme, c’est sans doute ma préférée dans la gamme classique 7,2%
Dans les saisonnières :
NEOPOLITAN PALE : une pale ale aux arômes de gâteaux façon napolitain à 5,9%
822 : La bombe houblonnée de nos moines à 8,7%
STRANNIK : Un gros Imperial stout à 9,0% avec des arômes grillés et chocolat venant des malts et des notes florales et épicées du houblon britannique.
Et bien sûr si vous avez l’occasion de mettre la main sur un «Patron project», foncé dessus! Comme pour les Pokémon : Attrapée les toutes.
Les bières de Northrern monks sont relativement bon marché comparé aux autres brasseries de ce niveau. Je n’ai plus les prix en tête...
GAMES
Les Piliers de la terre sortie en 2007 créé par Michael Rieneck et Stefan Stadler, illustré par Pohl & Rick et édité chez Iello.
Le jeu est inspiré du célèbre roman de Ken Follet qui à été porté en série sur 2 saisons. Je n’ai pas lu le livre, mais par contre j’ai visionné la série sur canal + qui était pas si mal que ça.
Ce jeu a une place toute particulière dans mon coeur, il est le premier jeu que j’ai pratiqué avec la mécanique de placement d’ouvrier cela a été une révélation pour moi.
C’était l’époque où je découvrais le jeu de société moderne ainsi que ses mécaniques de gestion… J’avais vraiment l’impression d’être passé à coté d’un truc, heureusement je me suis bien rattrapé depuis.
Les illustrations peuvent sembler un peu kitch aux yeux de certain, mais pour ma part je les trouve très immersive, ça grouille de détails partout et en plus cela ne gène en rien la lisibilité.
Pitch :
Nous sommes au début du 12ème siècle en Angleterre et le prieur Philip de Kingsbridge rêve de construire la plus belle cathédrale du Pays.
But du jeu :
Être le bâtisseur qui aura le plus contribué à la construction de l’édifice. Comme d’habitude cela se traduit par des points de victoire et celui qui en a le plus remporte la partie.
Mise en place :
Le plateau de jeu est placé au centre de la table et on y place les différents éléments du jeu, je ne rentre pas dans les détails. Chaque joueur reçoit 3 cartes artisans, 7 ouvriers, 1 contremaître (il vaut 5 ouvriers), 3 pions bâtisseurs et chaque joueur place un pion de sa couleur sur le compteur de point de victoire et un sur le compteur de richesse.
Déroulement du tour de jeu :
Pour le déroulement du jeu je vais survolé les règles cela sera plus simple et plus compréhensif.
Phase 1 : En premier lieu, les joueurs vont choisir à tour de rôle des cartes artisans et ressources. Les cartes ressources vont vous permettre de vous fournir en matière première quand aux cartes artisans elle vont vous permettre d’obtenir des points de victoire ou de l’or. Bien sûr, tout ceci a un coût : de l’or pour les cartes artisans et des ouvriers pour les cartes ressources. Au fur et à mesure des tours les cartes artisans et ressources sont de plus en plus puissantes.
Phase 2 : Il va y avoir un sorte de tour d’enchère (je rentre pas dans les détails mais c’est très sympa et injuste à la fois). A chaque fois qu’un joueur remporte une enchère il peut poser son pion bâtisseur sur l’un des lieux du plateau (action).
Phase 3 : Une fois que tout les pions bâtisseurs se trouve sur le plateau on passe à la résolution des actions (dans l’ordre, il y en a 13). Les actions vous permettent par exemple de vous protéger des événements, de gagner de l’or, des ressources, de récupérer des ouvriers supplémentaires, des points de victoire...
La 13ème action (cathédrale) est pour tous les joueurs, c’est là que l’on marque des points en fonction de ses artisans et de ses matières premières qui sont transformées en points de victoire.
À la fin du tour on place un élément de la cathédrale
Fin de partie :
À la fin du 6ème tour, la partie s’arête et le joueur avec le plus de points remporte la partie.
C’est peut être un jeu pas évident à aborder pour des joueurs occasionnels, mais bien expliquer il peut se révéler être un excellent jeu passerelle pour de plus gros jeu de gestion.
Il faut souvent 2 parties pour bien aborder le jeu, histoire de connaître mieux les cartes artisans afin d’éviter de dépenser ses précieuses pièces d’or dans des cartes peu puissante.
J’y ai énormément joué à l’époque, on a même acheté l’extension.
– Environ 40 €
– 2 à 4 joueurs
– Entre 1 et 2 heures
– À partir de 12 ans
PEACE, GAME, UNITY AND HAVING BEER
DISPOZA